Publié : 10/01/2023

La diversification alimentaire de bébé : tout savoir

Quel que soit le mode d’allaitement, allaitement maternel ou mixte, la diversification alimentaire est une étape primordiale pour la croissance de votre bébé. Dès que votre petit bout atteint ses 4 mois révolus, il est fortement recommandé de diversifier son alimentation.

Cela consiste à rajouter au lait des aliments solides comme des légumes, des viandes, des féculents… pour l’aider à se développer. Les enjeux de cette étape sont importants. Mais qu’est-ce que la diversification alimentaire ? Suivez le guide pour en comprendre davantage.

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C’est quoi la diversification alimentaire ?

Au fur et à mesure que votre bébé grandit, son corps réclame d’autres besoins nutritionnels. Le lait maternel ou le biberon de formule infantile ne suffit plus à un certain âge dans l’alimentation du nourrisson. Il faut nourrir son bébé autrement à partir de son quatrième mois. Il s’agit de la diversification alimentaire, qui consiste à introduire des aliments différents.

Des aliments solides sont à l’honneur, pour se rapprocher petit à petit de l’alimentation familiale. Il s’agit en quelque sorte de changer l’aliment unique en plusieurs ingrédients ayant des goûts et des textures diversifiés. Cela peut être des légumes, de la viande, du poisson, des fruits, des féculents, des céréales, etc. Cette étape contribue au bon développement du nourrisson.

Les notions de diversification alimentaire de bébé et l’âge recommandé ont évolué avec le temps. L’essentiel est de procéder de manière progressive dans l’introduction des nouveaux aliments. Le petit bout doit encore apprendre à digérer les nouveaux ingrédients solides.

Vu l’importance du processus, il requiert une grande connaissance à la fois des conditions de croissance de l’enfant et des principes diététiques.

Quand commence la diversification alimentaire de bébé ?

Vous pouvez vous demander à quel âge commencer à introduire de nouveaux aliments. Les pédiatres et nutritionnistes professionnels recommandent aux parents de commencer par proposer à leur enfant une diversification alimentaire entre 4 et 6 mois, de préférence chez les nourrissons en bonne santé.

À ce moment-là, les fonctions digestives, rénales et gastro-intestinales des bébés conviennent très bien pour recevoir des aliments plus solides. Les enfants sont également moins susceptibles aux réactions allergiques.

Il est plutôt déconseillé de diversifier l’alimentation de bébé avant 4 mois révolus, ni au-delà de 6 mois révolus, sous peine d’engendrer une allergie alimentaire surtout chez le petit ayant un descendant allergique. Qu’à cela ne tienne, cette étape durera jusqu’à l’âge de 1 an, avant que les nourrissons puissent s’intégrer dans un repas familial.

Comment introduire de nouveaux aliments ? Quels ingrédients ?

Il n’est pas souvent facile de s’y retrouver avec les aliments à introduire. Aucun ordre d’introduction particulier n’est à respecter pour introduire les différents ingrédients entre 4 et 6 mois.

L’essentiel est d’intégrer des fruits et légumes, des volailles, des viandes, des poissons, des œufs, des féculents (riz, pâte…), des légumes secs (haricots, pois chiches, lentilles…), et des produits laitiers (yaourts, fromage…).

Les aliments peuvent être introduits de façon simultanée et en petites quantités, tout en variant chaque jour les petits plats. Il est fortement recommandé de donner immédiatement des ingrédients allergènes, que votre bébé possède un antécédent de parent allergique ou non pour mieux acquérir la tolérance alimentaire.

Diversification alimentaire : par quoi commencer ?

Les farines et les céréales conviennent bien comme début de la diversification. Privilégiez les produits sans gluten. Une à deux cuillères à café suffisent à chaque ration. La majorité des enfants préfèrent les goûts sucrés et repoussent les légumes. Pourtant, ces derniers sont préconisés de temps en temps au repas de midi. Cela peut être une purée de légumes cuits fait maison ou en petit pot.

Parmi les légumes les plus appréciés, l’on peut citer la pomme de terre, les carottes, les tomates, les courgettes, les brocolis, les épinards, les haricots verts, la patate douce, les brocolis, le blanc de poireau, les artichauts, les petits pois, etc.

Pour les petits pots, les « mono-saveurs » sont privilégiés. N’hésitez pas à faire entrer un nouvel aliment au moins tous les trois jours. L’idéal est que le bébé découvre petit à petit le goût de chaque légume. Au cas où il le repousse, vous n’allez qu’à lui en proposer un autre. Évitez toutefois de forcer son appétit.

Pour les fruits, les petits pots et les compotes sans sucre conviennent bien au début. Qu’importe, optez pour les éléments bien cuits. Les jus de fruits n’ont pas d’intérêt pour les petits bouts.

Diversification alimentaire menée par l'enfant (DME) l'autre alternative

La DME qui signifie "diversification alimentaire menée par l'enfant" est une méthode qui contrairement à la diversification alimentaire classique, invite les parents à laisser leur enfant expérimenter sa propre façon de manger.

Dans la DME, on propose directement à bébé des aliments solides et non des purées. En plus d'être pratique, la DME permet à votre enfant :

de mieux gérer sa motricité et d'être plus autonome,
de découvrir les aliments pas le toucher et de stimuler tous ses sens.

Avant de vous lancer dans la DME, certains facteurs sont à prendre en compte :

Votre enfant doit avoir au minimum 6 mois pour pratiquer la DME. En effet, il faut qu'il soit capable de saisir correctement les aliments avec ses mains et de tenir une position assise seul. De plus, l'OMS recommande l'introduction des aliments en morceaux à partir de 6 mois.
La DME permet à votre enfant de découvrir seul la nourriture. Le temps passé à table, les frustrations que pourra rencontrer votre enfant ou encore les salissures qui seront inévitables vous demanderons davantage de temps et d'énergie.

Opter pour la DME représente un certains nombres d'avantages pour enfant mais celle-ci n'est pas adaptée à tous les enfants et à tous les parents. Avant de vous lancer, parlez-en à votre pédiatre qui saura au mieux vous conseiller.

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